En regardant notre arbre généalogique, on constate que les liens de parenté sont multiples. Il n’est pas rare de se trouver un ancêtre commun avec un
En regardant notre arbre généalogique, on constate que les liens de parenté sont multiples. Il n’est pas rare de se trouver un ancêtre commun avec une personnalité. Mais tous les hommes sont-ils cousins ? Oui, mais les degrés de filiation sont lointains. Il est ainsi nécessaire d’effectuer quelques calculs pour mieux comprendre ce degré de parenté et éviter la consanguinité, surtout, dans le cadre d’un mariage !
Mieux comprendre les liens familiaux
Le lien familial met en avant, des personnes reliées entre elles par la filiation (lien du sang ou adoption) ou par les liens d’alliance. Selon le Droit Civil, le lien de parenté se met en place par le nombre de générations. Chaque génération est appelée un « degré ».
La ligne directe est la succession des degrés entre les personnes qui descendent les unes des autres. La ligne collatérale elle, fait référence à des personnes descendantes d’un ancêtre commun.
Il faut noter que le mariage est strictement interdit entre ascendants et descendants ; entre des frères et sœurs ; entre demi-frères et demi-sœurs ou encore entre un oncle et une tante (incluant une nièce et un neveu). Chaque personne doit connaître cela avant de contracter un mariage.
L’évaluation des degrés de parenté
Dans un arbre généalogique, il y a les liens classiques de personnes dans une même famille : parents, enfants, oncles, tantes, cousins, grands-parents. Mais lorsque l’on creuse un peu plus loin, vient l’importance des degrés de parenté !
La méthode de la parenté directe, consiste à évaluer le degré en fonction des générations séparant deux personnes. Le premier degré est relatif aux parents et aux enfants. Les liens du deuxième degré, font référence aux frères et sœurs, ainsi qu’aux petits-enfants et aux grands-parents.
Au troisième degré on retrouve les arrière-grands-parents, l’oncle ou une tante, ainsi que les neveux et nièces. Enfin, il y a le quatrième degré avec ses cousins germains.
La place de l’arbre généalogique dans la détermination des termes de parenté
Il faut compléter son arbre généalogique, surtout avant son mariage, afin de mieux comprendre d’où viennent ses ascendants et qui sont leurs descendants. Il s’agit du moyen le plus efficace pour évaluer le degré de consanguinité et éviter l’inceste.
Il y a de multiples raisons qui peuvent nous pousser à en savoir plus sur le degré de parenté. Cela nous permet tout d’abord de retracer l’histoire de nos ancêtres et de mieux comprendre l’histoire de notre famille. Aussi, cette analyse peut être purement pratique. Dans le cadre d’une histoire successorale par exemple, elle simplifie l’attribution des biens.
Faire un test de parenté : Dans quels cas doit-on le faire ?
Le test de parenté est utilisé dans le but d’établir un lien de parenté. Il est ainsi possible de savoir avec exactitude si une autre personne est sa sœur, son frère, sa tante, son oncle, sa grand-mère ou son grand-père. Parmi les motifs que l’on rencontre le plus, afin d’effectuer cet examen, on retrouve :
- La validation ou la négation d’un lien familial ou d’un lien de paternité par sa famille proche ;
- La confirmation d’éventuelles relations de parenté dans le cadre d’une immigration ou d’une adoption (dans ce cas, il est en effet courant que l’enfant adopté veuille nouer des liens familiaux avec ses parents biologiques) ;
- La validation ou la réfutation d’un lien de famille en cas de conflit entre héritiers.
Les échantillons que l’on utilise pour effectuer ce test de parenté, sont similaires à ceux que l’on demande dans d’autres tests adn. Un tampon buccal servira à prélever la salive, que l’on enverra par la suite dans un laboratoire.
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