La perruque synthétique et ses avantages

Le choix d’une perruque ne se fait pas n’importe comment. Il ne s’agit pas d’un coup de tête, selon l’humeur du moment. C’est un acte bien réfléchie qui prend en considération chaque point, du plus important jusqu’à ceux qui peuvent être jugés futiles. Cet article met en avant les avantages d’une perruque synthétique.

Une perruque synthétique indétectable

Les perruques présentent différentes caractéristiques selon la nature des cheveux utilisés, celle du bonnet qui les porte ainsi que la méthode de fabrication ou le montage. Le choix des cheveux se porte sur deux grandes catégories : les cheveux naturels et les fibres synthétiques, même si un mélange des deux peut se faire avec une répartition variable d’un fabricant à un autre. Les cheveux naturels ont l’avantage d’un aspect extrêmement réaliste, parfaitement indétectable. La brillance, la texture, la souplesse représentent ses principaux atouts. Néanmoins, les efforts en recherche effectués par les industriels ces derniers temps ont apporté leur fruit. Actuellement, les perruques synthétiques ont atteint un très grand niveau de qualité et se rapprochent de plus en plus de ses homologues en cheveux naturels en matière de visuel et de toucher.

Confortable et très légère

Un autre avantage de la perruque synthétique est son poids. La masse totale des fibres qui représentent la chevelure est tellement légère qu’il arrive que celle ou celui qui la porte oublie même son existence. Or, l’objectif de cet accessoire est d’aider les personnes atteintes de l’alopécie à accepter sa nouvelle morphologie et à vivre dans la sérénité. Une telle attitude pourrait permettre un bon rétablissement pour ceux qui suivent un traitement pour un cancer. Il ne s’agit pas seulement d’une question d’ordre esthétique car la psychologie y gagne beaucoup également. Un montage sur un bonnet en mono filament réussirait à améliorer encore plus cette qualité. Le mono filament est une matière souple et légère qui s’adapte très bien au cuir chevelu. Il assure un grand maintien et un confort appréciable.

Un entretien facile

Les fibres synthétiques ne supportent pas la chaleur. L’utilisation des appareils chauffants tels que le brushing et le fer à lisser est strictement exclue. Ils ne reçoivent pas non plus les colorations. Le choix de la forme et de la couleur se fait au moment de l’achat. Aucune modification ne peut être apportée par la suite. Une astuce est de se procurer quelques perruques de même teinte mais de forme plus ou moins variée pour faire allusion à un changement de brushing. Cela peut se faire car son prix est assez abordable. Une perruque haut de gamme pourrait coûter quatre à cinq fois plus chère qu’une autre en fibre synthétique. D’un autre côté, cet inconvénient pourrait être perçu comme un avantage parce qu’elle facilite beaucoup l’entretien. Après un lavage ou une marche sous la pluie, il suffit de la mettre sur une porte perruque ou autre support. En séchant, elle reprend sa forme initiale sans que le propriétaire ait besoin de faire quoi que ce soit.

Une perruque médicale remboursable

La perruque médicale est un autre point important pour la perruque synthétique. Il s’agit d’une perruque ayant fait l’objet d’une ordonnance émise par un médecin, un infirmier compétent pour administrer des soins en oncologie ou un dermatologue dans le cadre du traitement d’un cancer ou autres affections. Un renouvellement peut être prescrit dans une période de douze mois après la dernière prescription. Selon une décision du Ministère des solidarités et de la santé, seules les perruques en fibres synthétique ou semi-synthétiques peuvent faire l’objet d’un remboursement par la Sécurité sociale et la mutuelle. Cette prise en charge peut atteindre la hauteur de 100% pour une perruque dont le prix de vente ne dépasse pas les 350 euros. Du coup, le montant réellement déboursé par le patient se trouve diminué. Du point de vue financier, cette procédure est un véritable soulagement pour les patients. Cependant, ils apprécient également que les autorités aient conscience du traumatisme qu’ils éprouvent face à leur maladie.